jeudi 16 décembre 2010

Trouvé

Parmi les fils de mes idées
Au milieu de la réalité
dans le miroir d'argent
la vérité m'a regardé dans les yeux
dans les yeux j'ai détourné son regard
j'ai tordu tous les regards
pour que dans le miens tout soit droit
et de tes mensonges j'ai fait des réalités
qui ont fait mentir ma vérité
pour que tous sois transparents
comme mes idées que je regardais
s'envoler sous les cris
de tes idées

mardi 30 mars 2010

Stop

Stop à la souffrance d'être seul
stop à la souffrance de ne pas être
stop à l'être qui a tant espéré
qu'il préfère désespérer
pour être

mercredi 24 mars 2010

la folie noyée

Je suis comme un membre coupé dans son bocal
je me noie dans le formol, m'anesthésie à grand coup d'alcool
je me noie jusqu'à ce que je fasse des bulles
et là quand j'ai repris l'habitude, hébété je confonds enfin mes rêves et mes rêves
mes mais deviennent des mets démicieux, le passé trotte, passe grinçant de son tricycle
mon cerveau mou ne peut même plus imaginer de belles bêtises pétillantes
de blagues potaches il ne reste que la solitude dans laquelle je me noie doucement dans mon ennui enfin lancinant
Que douce est ma solitude qui dans le silence de mes cris prouve à chaque instant combien j'ai raison
Que c'est doux de se blottir contre la pierre
d'être là câlin contre le parquet, de trembloter de sentir sa bave comme un élément rassurant
loin des autres, loin de soi, loin de toi, là bas tout au fond où les algues dansent.

mercredi 17 mars 2010

Visions hooperiennes

Le charme des lumières de la rue donne à la nuit une chaleur inhabituelle, un point jaune domine duquel derrière une mince couche de verre s'agitent de juvéniles mains dans des mouvements lassifs, prolongement des soubresauts de leurs maîtresses. Les ombres chinoises continuent de faire semblant dans ce théâtre de hasard des rencontres, un bref coup d'oeil et déjà. La class rayonne autour des élégants. Dans leur coeur tout danse tout semble résister à cette nuit étouffante qui submerge tout. Les écharpes s'enroulent autour des gens, serpents annonçant la fin. Hagards titubant dans le noir ils semblent chercher au sol une dernière trace de ce qui vient de passer, se touchent, se caressent, formant des boules puis des points hirsutes mais en vain chaque goutte s'échappe du verre, la nuit gagne la pièce.
La nuit glace les hésitations, dévore les peut êtres, massacre les faibles qui guettent la vérité dans les suppositions qu'ils n'osent assurer. L'homme est fait pour la nuit car il aime les certitudes et les femmes aussi qui détestent les peut êtres. Mieux vaut se tromper que d'hésiter. Gare à celui qui refuse de dévorer les bontés qui lui sont offertes comme à celui qui cherche à les voler. Les femmes sont les gardiennes de nos plaisirs et nous de leurs déplaisirs. Les citations à la con fusaient et je n'était pas sage pour autant.

mardi 9 mars 2010

L'oubli
Bercé par les mots qu'elle voulait entendre
je m'enfonce doucement dans un lourd silence
jusqu'à ce que je m'étende
La flotte au dessus de moi
dégringole de la haut
sans toucher mon visage
m'évite
les pierres, les cailloux
glissent de mes mains
roule à terre et disparaît.


Envolée
Mes doigts agrippent la couverture
seul dans le froid de mes draps
la lumière blafarde apparaît

Que la joie est lourde
quand on est seul
que la voix est sourde
quoi qu'on veule
de mes doigt s'échappent
mes derniers rayons de joie


Je me souviens

Vient ô toi bonheur immense
que je contemple
pour tremper mes plumes,
dans ton sang

Vient encore m'étrangler
de ce doux corps à corps
écraser ma poitrine
de ta lumière
fondre mes mains et mon visage
l'ensevelir sous tes larmes
le voir vieillir
et réapparaître


Froid
Mes mains saignent
je sens la chaleur délicate au bout des doigts
et le mur leur échapper
s'envoler au loin
et tourbillonner une tempête
souvenirs blancs
de visages immobiles
glacés là
devant mon regard envolé

mardi 2 mars 2010

Entretien avec le Diable

Non ce tu veux, mais ce que moi je veux pour moi
Non ce qu'Il veut mais ce que tu ne veux pas
Non ce n'est pas ce que tu veux mais ce que je veux
Loin de toi, loin de moi, loin de Lui
Ce que j'attends c'est que tu sois un peu plus moi
Un peu moins toi, un peu moins Lui
Mais qu'avant tout tu sois soit toi car lui s'est Moi
Moi qui te parle du fond de ton oublie, ton envie
si forte que s'est toi avant que de disparaître
tu ne sois plus.


De l'ombre tu tireras la lumière
celle qu'a force de voir t'aveuglais
celle qui de ne plus voir tu chérie
celle qui.

La souffrance délicieuse mort
qui ne promet que délivrance
Et perte à celui qui l'adore
dans son errance.

Dans la douce solitude
nuit de l'oublie
je m'endort dans les cris
de ceux qui m'aiment
et cherche en vain un mot
qui se pose sur ma joue
comme chaque soir
de mes nuit
ou tendrement venait se poser
un nuage maternel
dans cette terrifiante chambre
ou ma mère bravait tout les ennuis
et doucement
venait me dire
bonne nuit.


Le calice de la vie
se boit comme le vin
il coule en nous
et l'oubli
devient divin.

Quoi moi
des bras, des doigts
rien d'autre ? !
Non, seulement un corps
et ..

vendredi 26 février 2010

La descente au dégoût

Un soir sur une morne décision, empli du venin de ma satisfaction
je décidais d'abandonner ici bas, que j'appellerai là haut
mes ami et tous eux qui mes détestent, pour trouver plus bas
les espoirs perdus dans les ténèbres de ma mémoire.

Dans ces sombres égouts, je tissais des toiles étranges
et faisait du dégoût, un décor agréable à mon goût
de ma bouche ne sortait, que vomis et puanteur
et pourtant, je regardais avec étonnement et plaisir
mon corps se putréfier chaque instant un peu plus.

Aujourd'hui dans la clarté d'un rayon de nuit,
j'admire avec torpeur,
fuir la vie.
Tel un serpent dans mes entrailles
s'insinue,
l'ennuie.

La descente au dégoût

Un soir sur une morne décision, empli du venin de ma satisfaction
je décidais d'abandonner ici bas, que j'appellerai là haut
mes ami et tous eux qui mes détestent, pour trouver plus bas
les espoirs perdus dans les ténèbres de ma mémoire.

Dans ces sombres égouts, je tissais des toiles étranges
et faisait du dégoût, un décor à mon goût
de ma bouche ne sortait, que vomis et puanteur
et pourtant, je regardais avec étonnement et plaisir
mon corps se putréfier chaque instant un peu plus.

Aujourd'hui dans la clarté d'un rayon de nuit,
j'admire avec torpeur,
fuir la vie.
Tel un serpent dans mes entrailles
s'insinue,
l'ennuie.

samedi 20 février 2010

Comme par un temps froid

La journée débutait comme d'habitude dans ma voiture sur ce fichu boulevard qui s'enfonce dans le sol à 5h de l'après midi avec mes idées en écharpe le chauffage à fond il fait froid. Le chronomètre qui me sert d'horloge défile devant moi, mes idées s'enfoncent six pieds sous terre en passant en dessous du ciel.
Ue bouchée de pizza un regard et je rentre sous terre rejoindre mes antennes dans ma coquille. Verre, terre, feu tout éclaire un instant comme la joie avant que de disparaître Notre être est si important qu'il mérite d'être seul pour apparaître.
Le tram déboule cahin-caha dans la brume, les gens sont tous pendu rien ne subsiste, un instant sans respirer l'air des autres ni la sienne cela fait du bien. Les ruelles débaroulent sous mes pieds le tapis roulant n'en finit pas les magasin du Mall défilent devant moi casquettes, baskets, mollets jeanés, ceintures de cuir sur tee-shirt Von Dutch, les cigarettes brûlent les doigts de tous ces gens figés, saladiers, pamplemousses aux avocats qui défilent en cravates noires, chaussures cirées et jeans cloutés se trémoussent ensembles.
"Vous prenez un verre !" je n'avais pas entendu ce qu'il venait de dire. Quel est cet imbécile qui drague comme un paysan en vadrouille ? Moi.
Le petit jour s'ouvre sur ma compagne verdoyante nommée solitude, je replie la couverture je boufferai bien le monde si j'était une vache mais tout autour de moi est blanc dehors la neige fond lamentablement comme moi. Je fais quelques pas en titubant jusqu'à la salle bain couverte de carreaux blanc, toujours le même en face, moi. Rien qui réponde sourie ou crie si fort qu'on se demande, en espérant prouver aux voisins, que l'on vit encore.
Dehors les rues sont vide le dimanche est jour angoissant pour cette cité sans âme. Je me drape dans l'indifférence des autres triste miroir. Il est déjà 17H au loin sonnent les clochers qui annoncent le retour de la semaine couverte de ses hypocrisies, de je t'aimes parce que tu es là, je t'aimerai mieux si tu n'y étais pas.
Good night résonne dans mes oreilles comme le crissement de la chope et le pétillement des bulles sur ma langue, s'est bien la seule chose qu'elle sente et pourtant je me sens si bien dans cette morne tranquillité que je noie chaque soir un peu plus pour oublier que je suis heureux ainsi. Lundi, mardi s'égrènent comme un chapelet mal compris.
Que faire d'un épreuve la fuir comme un bon lâche par faiblesse pour se faire plaindre et réconforter ou foncer et ...
Le ciel de la nuit devient bleu les étoiles brillent si fort que le noir devient gris et moi marron. Je me rappel Noêl et mon anniversaire, ce sont les derniers que je veux vivre ainsi. Les forts n'ont pas le droit d'être faible c'est ainsi chacun à sa place , mais la force sanas amour c'est la h ... Non ce n'est pas possible pourquoi suis seul pour que ça se voit ? .. Ce qu'ils peuvent passer comme conneries la télé !
La bière coule à flot comme moi j'envoie quelque SMS de reproches où je peux puis, la rosace du plafond tourne encore autour des mes sombres idées blanches il fait froid. Le sommier Louis XVI m'entoure de ses bras puissants tandis que mes idées galopent dans de verts pâturages bornés de petits villages irlandais où de belles blondes jouent du violon mieux que Rostro "Ine Guiné bitte", les Pubs allemands du Service Militaire dansent avec ceux de mes cours d'été en Angleterre et le sourires édentés des belles rejetés d'antant crissent dans les passé de mes dents et quelles dents celles qui ont connu les langues douces du passé celles qui espéraient être avec un prince charmant que je n'étais pas et que je ne suis pas encore le serais je seulement dans la trisitesse charmante de ma solitude qui n'enchante que Moi !
Mieux vaut espérer que d'avoir ! L'espoir au moins se partage ! Ici dans ces plaines neigeuse tout est blanc immaculé de nos idées, loin des tâches.
Mes doigts gigotent sur les touches du piano et arrachent de mon âme ces longs sons qui tendent tous mes os sur les longs muscles et les ligaments qui raisonnent depuis mon enfance. La solitude ça se travaille durant toute une vie heure après heure en refusant tout ce qu'on aime pour aimer autre chose que ce soi qu'on déteste tant et que l'on aime tant ... dans le froid.
Comme par un temps froid

La journée débutait comme d'habitude dans ma voiture sur ce fichu boulevard qui s'enfonce dans le sol à 5h de l'après midi avec mes idées en écharpe le chauffage à fond il fait froid. Le chronomètre qui me sert d'horloge défile devant moi mes idées s'enfoncent six pieds sous terre en passant en dessous du ciel
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Ue bouchée de pizza un regard et je rentre sous terre rejoindre mes dans ma coquille. Verre, terre, feu tout éclaire un instant comme la joie avant que de disparaître Notre être est si important qu'il mérite d'être seul pour apparaître.
Le tram déboule cahin-caha dans la brume, les gens sont tous pendu rien ne subsiste, un instant sans respirer l'air des autres ni la sienne cela fait du bien. Les ruelles débaroulent sous mes pieds le tapis roulant n'en finit pas les magasin du Mall défilent devant moi casquettes, baskets, mollets jeanés, ceintures de cuir sur tee-shirt Von Dutch,les cigarettes brûlent les doigts de tous ces gens figés, saladiers, pamplemousses aux avocats qui défilent en cravates noires, chaussures cirées et jeans cloutés se trémoussent ensembles.
"Vous prenez un verre !" je n'avais pas entendu ce qu'il venait de dire. quel est cet imbécile qui drague comme un paysan en vadrouille. Moi.
Le petit jour s'ouvre sur ma compagne verdoyante nommée solitude, je replie la couverture je boufferai bien le monde si j'était une vache mais tout autour de moi est blanc dehors la neige fond lamentablement comme moi. Je fais quelques pas en titubant jusqu'à la salle bain couverte de carreaux blanc, toujours le même en face, moi. Rien qui réponde sourie ou crie si fort qu'on se demande, en espérant prouver aux voisins, que l'on vit encore.
Dehors les rues sont vide le dimanche est jour angoissant pour cette cité sans âme. Je me drape dans l'indifférence des autres triste miroir. Il est déjà 17H au loin sonnent les clochers qui annoncent le retour de la semaine couverte de ses hypocrisies, de je t'aimes parce que tu es là, je t'aimerai mieux si tu n'y étais pas.
Good night résonne dans mes oreilles comme le crissement de la chope et le pétillement des bulles sur ma langue, s'est bien la seule chose qu'elle sente et pourtant je me sens si bien dans cette morne tranquillité que je noie chaque soir un peu plus pour oublier que je suis heureux ainsi. Lundi, mardi s'égrènent comme un chapelet mal compris.
Que faire d'un épreuve la fuie comme un lâche par faiblesse pour se faire plaindre et réconforter ou foncer et ...
Le ciel de la nuit devient bleu les étoiles brillent si fort que le noir devient gris et moi marron. Je me rappel Noêl et mon anniversaire, ce sont les derniers que je veux vivre ainsi. Les forts n'ont pas le droit d'être faible c'est ainsi chacun à sa place , mais la force sanas amour c'est la h ... Non ce n'est pas possible pourquoi suis seul pour que ça se voit ?
La bière coule à flot comme moi j'envoie quelque SMS de reproches où je peux puis, la rosace du plafond tourne encore autour des mes sombres idées blanches il fait froid. Le sommier Louis XVI m'entoure de ses bras puissants tandis que mes idées galopent dans de verts pâturages bornés de petits villages irlandais où de belles blondes jouent du violon mieux que Rostro Ine Guiné, les Pubs allemands du Service dansent avec ceux de mes cours d'été et le sourires édentés des belles rejetés d'antant crissent dans les passé de mes dents et quelles dents celles qui ont connu les langues douces du passé celles qui espéraient être avec un prince charmant que je n'étais pas et que je ne suis pas encore le serai je seulement dans la trisitesse charmante de ma solitude qui n'enchante que Moi !
Mieux vaut espérer que d'avoir ! L'espoir au moins se partage ! Ici dans ces plaines neigeuse tout est blanc immaculé de nos idées, loin des tâches.
Mes doigts gigotent sur les touches du piano et arrachent de mon âme ces longs sons qui tendent tous mes os sur les longs muscles et les ligaments qui raisonnent depuis mon enfance. La solitude ça se travaille durant toute une vie heure après heure en refusant tout ce qu'on aime pour aimer autre chose que ce soi qu'on déteste tant et que l'on aime tant ... dans le froid.