mercredi 11 novembre 2009

Voyageurs


La rue enfin ensoleillée venait de tirer le rideau sur une joie sans nom, une joie si naturelle qu'on eu dit quelle avait toujours existé. Une de ses joies qui vous prend aux tripes et vous fait chanter comme un gamin et qui à l'intérieur fait tout danser. Une de ses joies qui déjà commence à disparaître.
C'était il y a cinq ans alors que j'étais heureux malgré moi dans un pays où tout était sourire avant que de m'en aller. Le beau était partout dans le ciel sur les musées dans les vêtements aussi courts soient ils Ici rien de beau le soleil s'enfuit à deux heure de l'aprés-midi les gens se moquent de la beauté dont ils ne savent pas à quoi cela sert, ici je suis comme tous les voyageurs seul, seul au milieu de la foule, un imbécile dans un pays désespéré. Comme tous le voyageurs je les vois m'observer répulsés par ma peur, moqueurs et enfermés dans leur petit bonheur qui n'a de frontière que leur appartement.
Un flingue jeunesse voila ce qu'est ce pays je suis venu voir mes ancêtres et je me fais ch.. tandis que dehors Blaireauland s'amuse !
vraiment ce pays a l'art de me mettre devant le fait accompli voila ça fait cinq année que je suis arrivé et je n'ai fait que reculer devant tout ce que j'aime pour finir terré ici a admirer mes erreurs et les reprocher aux autres. Mais eux qu'ont ils fait rien ils sont resté dans leur petit monde qu'ils ne veulent surtout pas bouleverser avec l'existence des autres. Pas de peinture ni corps déshabillé ici il caille toute l'année les gens font la gueule et ils trouvent ça merveilleux !
Accroché à celle qui est mon passé déchiré dans toutes mes nouvelles rencontres des filles merveilleuses jeunes et belles que jamais je ne reverrai de toutes ces rencontres que j'essaie d'oublier et qui chaque jour revient me hanter de reproches des reproches de ne pas être avec elle, elle que j'ai laissé Cette belle vie si douce mais si loin de moi comme je suis loin d'elle que j'attends depuis le début au bord des lacs seul à guetter entre deux nuits de pensées la sensualité de sa présence la force de son esprit qui seul saura apaiser mon âme tourmentée par son absence .
Bonjour !
Un seul mot, un seul regard suffirait a redonner vie à ce corps inerte qui refuse de vivre a moitié sans elle. Un tête à tête dans un cocktail, au musé, dans la rue à une soirée un regard de ces yeux qui brûlent de sincérité, de ce coeur qui brûle de cette poitrine qui se soulève et se gonfle pour crier de ses hanches qui danses sur les miennes tenant mes hanches pour ne plus jamais les lâcher de sa douceur de ses caresses inlassables qui comme une respiration haletante veut recommencer sans cesse Je sens son crie s'éteindre et se perdre dans les âges à force de la perdre derrière les murs de la forteresse de mes idées qui construisent des murs derrière lesquels je retiens mon ex prisonnière pour mieux la torturer de mes solitudes de voyageurs. Comme s'est rassurant de s'être su aimé pour fuir devant les autres et de retourner la torturer pour se prouver qu'on a raison. Mais comment faire devant tous ces cadavres rencontrés et assassinés de notre indifférence si bien apprise de cette certitude de trouver ce que l'on veut c'est à dire soit. Etre seul ça veut dire Je t'aime pas les autres. "Je" quel compagnon inséparable à qui l'on peut tout dire ou presque comme les autres il ne peut avoir tord il ne peut comprendre qu'il doit perdre pour gagner. Perdre ses erreurs qui lui coûte tant garder son passé tout près de lui tout contre son coeur jusqu'à ce que tout les deux ils puissent palpiter respirer le même air irrespirable et dans cette bulle plus fort exister devant les autres !
IL est 4h du mat

l'éclat du soleil sur les gouttières contraste avec le bleu du ciel les frontières de béton blanc sculptés et les barreaux de fer forgé raisonnent se glissent contre mon dos je bascule la tête en arrière et essaie de laper les gouttes de bonheur céleste qui me sont proposées mais sans succès.

Aucun commentaire: