vendredi 12 décembre 2008

Le chevalier à la marguerite



Sur la porte il avait l'air merveilleux de sa tenue argentée, cloué de flèches il était resté là accroché dans cette cité merveilleuse qu'il avait tant défendu pour qu'elle ne soit envahie. L'immense porte cloutée qui ferme doucement la clôture de pierre bosselée s'élève à deux hauteur d'homme sur l'herbe folle.
"Attaquez" le cri raisonnait dans l'air marin de la cité, Le corps de Nolwen ondulait dans le lointain tandis que les flèches volaient tout autour, chacunes destinées à chacun. Abaisssant son casque Nol gonflat sa poitrine face à la mort environnante et plongeat dans la bataille de tout son corps "qu'il soit fait suivant ta Volonté Seigneur la foi est mon bouclier !" raisonna dans son armure brillante sur laquelle glissait les flêches. Le Lion était son emblème, la rage son coeur, l'amour sa raison.
Le matin il avait fait serment de ne point reculer, devant Dieu. Jamais il ne pourrait reculer, ni ses faiblesses, ni ses désirs ne viendraient désormais le gêner comme auparavant car il avait la chance de commencer la bataille. Se reprennant sur lui même il n'en croyait pas ses yeux d'avoir autant de force en se battant. L'honneur est le meilleur des alliers. Aucun plus que lui ne peut nous aider à se battre. Prenant par la gorge l'ennemi et d'un bras fort le serrant il n'a que sa pitié pour l'épargner celui qui le fera de sa faiblesse payera lui et tout son peuple. Marchant sur son cadavre, dehors il enjambe la mort d'un trait survolant la peur sans qu'elle lui touche les entrailles. La pluis de flêches terrasse tout le monde sauf les tueurs de dragon. Philippe regarde son bouclier et sous la foi marquée de lettres d'or contemple la bête pointue en caressant sa barbe, "ma foi nous vainqurons de ces païens de musulmans". Au loin se dessinat la Ville.
Il se resouvenait de la tenture de la salle d'hôtes de sa demeure, quant les ombres de sa belle danseuse carressaient les murs lui donnait maintes occasions d'amour. Ici l'amour s'envoyait par flêche et crevait le coeur de qui s'abandonnait à elle. Montjoie ! Montjoie ! reprenait en coeur les fidèles compagnons. A coup de hache la pore Lion venant de céder devenait un promontoir à tous ses fiers guerriers qui grimpaient de hache en hache sur les fortifications détruisant les dernières hésitations. Renier la présence de Dieu en imaginant que qu'Il n'est pas venu à nous par Jésus c'est renouveller le pécher d'Adam et ça il ne voudrait même pas l'en entendre l'écho pour ne pas sombrer.

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